mardi 22 janvier 2008

A nosotros, nos gustan mucho los Arctices Monkeyses




Je suis triste, mes amis. Je suis triste.
Si une once de bravoure en plus daignerait m'habiter, je dirai meme plus que je suis très triste.
Ce matin, j'ai appris que Heath Ledger était mort.
Et cela me rend triste.
"Le secret de Brokeback Mountain" atteignant des sommets everestiens dans mon estime, occupant une place quasi imbattable dans mon esprit de classement, comment continuer à regarder à présent ce chef d'oeuvre sans verser une larme?
Et ce Morissey là qui ne cesse de dire que "Heaven knows I'm miserable now" assortit à toute une panoplies d'autres affirmations toutes aussi revigorantes les unes des autres. ("I never never want to go home Because I haven't got one Anymore" Et le canal St Martin, tu connais?)
Juste Ciel!
Il m'useront jusqu'à la moelle.
Cela peut d'ailleurs excuser mon manque chronique d'inspiration et de temps par la meme occasion en matière d'écriture d'article sur ce blog. Attention, ne nous m'éprenons pas: je l'adore et c'est un élan affectif quasi sur-humain qui m'anime à chaque visite.
Cependant... Cependant, je crierai toujours haut et fort que vingt quatre petites heures dans une journée sont amplement insuffisantes et que trente conviendraient autrement mieux. Bah oui, suite à un calcul digne des meilleures classes de MPSI, au bas mot, trente heures seraient nécessaire à ma petite personne pour faire tout ce qu'elle a à faire. Life is so cruel, isn't it?
D'ailleurs ce sujet me semble tellement passionnant que je vais vous laisser méditer dessus en toute tranquilité.
Ma présence ne s'avère donc plus nécessaire. (car il était clair qu'elle l'était précedemment).
Il est temps pour moi de m'éclipser.
En espérant ne pas avoir complétement plombé votre capital de bonne humeur hebdomadaire,
je vous souhaite une bonne soirée.

Bien à vous
Sarah

samedi 5 janvier 2008

I hope I will die before get old...

"Cause I love you, baby, How I love you, darling,
How I love you, baby, How I love you, girl, little girl.
But baby, Since I've Been Loving You. I'm about to lose my worried mind"
Oh que oui. "Since I've been loving you", authentique et universel complainte de l'amoureux éperdu tentant de reconquérir sa belle destinée, sept minutes animées d'une insoutenable force sentimentale vous attrapant au collet tel un vulgaire chiffon, vous crachant au visage toute son amertume, toute sa mélancolie puis vous abandonnant là sur le bas coté de la route, esseulé, perdu, triste.
Mais à peine avez vous le temps de reprendre vos esprit qu'il vous faut enchainer avec "Out On the Tiles", bourrasque guitaresque savoureusement agencée par Jimmy Page.
Oui Jimmy Page. Oui Led Zeppelin. Oui Led Zeppelin III.
Nous sommes ici à des années-lumières des solos de guitares endiablés, survoltés du II et du IV. Le Whole Lotta Love n'est plus, le Rock'n'roll n'est encore que chimérique.
Doux Jesus, que de temps il m'aura fallu pour comprendre le génie de cet opus.
Véritable bande son de ce qui semblerait être une tragédie grecque, ces dix chansons ruissellent d'une certaine mélancolie, distillée goutte par goutte dans chacune des notes, des mots excultés par Robert Plant. Il est nécessaire de saisir ce coté obscur de l'album, pour l'affronter et ne pas se laisser submerger par lui tant il est conséquent, tant il nous aspire avec lui. Tornade éparpillée et éparpillante, annoncée d'emblée par le rythme lancinant d' Immigrant Song, elle ne cesse de nous bousculer.
C'est pour cela qu'il faut l'écouter, l'écouter, le réecouter, l'écouter encore, pour saisir dans la paume de sa main ce petit bout de génie.
Grands Dieux! que j'aurai aimé assister au concert de reformation du groupe.
Enfer et....
Damnation.

jeudi 3 janvier 2008

Bigmouth strikes again




Avant de commencer pour la nième fois un de mes longs, soporifiques et pompeux discours dont je détiends le secret, il me semble nécessaire de mettre en avant tout le caractère spectaculaire qui réside dans le fait quelque peu exceptionnel dont mon JE est l'objet en ce moment, en d'autres termes "écrire". En effet, en ces temps de liberté et de festivités ambiantes, la tendance naturelle nous pousse à nous complaire dans un état quasi végétatif assortit d'une inactivité active. Il semblerait que sans aucun doute j'appartiens au genre naturel.
C'est donc au prix d'un effort herculéen que mon enveloppe corporelle a daigné s'évacuer, d'une manière légèrement avachissante je le reconnais, de sa tanière litiale afin de se dégourdire les doigts sur les petites touches noires.
Me voici, me voilà donc. Racontons alors notre existence quotidienne.
Plongée en pleine période Smithienne depuis trois semaines environ, quelle ne fut pas ma joie de voir "The Queen is Dead" à sept petits écus dans le temple sacro-saint Fnacial. Je vais donc entamer un long effort mentale, puis physico-physiologique afin de préparer mon JE à émerger dans le monde vivant, où il y a du monde, et pénétrer dans les empires capitalistes surchauffés où déambulent inlassablement toute la crème de la population environnante.
Il va sans dire que cette péripétie ulyssienne entamera quelque peu mes capacités mentales, dejà défectueuses, étant facilement sujette à ce que l'on appelle vulguairement "traumatisme".
Il faudra donc faire preuve de patience mes amis vis à vis de ma personne, si dans les temps futurs il m'arrivera de "délirer" ou de dire des choses totalement propos hors de.
"Sweetness, sweetness
I was only joking
When I said
I'd like to smash every tooth
In your head"

Sur ce je vous souhaite à tous une excellente soirée.
Portez vous bien.
Sarah

mercredi 2 janvier 2008


Eh oui. Je dois avouer que, le temps passant, l'idée que ma catégorie socioprofessionnelle ne se résume qu'à "irréductible du blog" commence à se fortifier de manière quelque peu inquiétante. Quelques temps seulement après la fin, la fermeture, le renoncement ô combien douloureux de mon ancien, l'ouverture d'un nouveau, puis la déception brutale mais efficace de skymachin comme nous aimons à l'appeler, après toutes ces péripéties d'un rocambolesque inédit, me voici de nouveau en train de tapoter sur mon clavier, divaguant sur tout et rien.
Il est vrai que si je suivais tel un mouton bien gentillet toutes les conventions de notre magnifique société, il me semblerait évident qu'une présentation s'impose sur le très important premier article. Mais les gens de mon entourage proche, me connaissant jusqu'au bout des doigts, vous le diront sans hésitation aucune: je suis habitée d'un esprit infiniment rebelle et très franchement Che Guevara à coté c'est un pur adepte de notre société de consommation, commençant déjà à faire sa liste pour les futurs soldes, qui sont maintenant, ô joie!, plus qu'imminents. Ainsi vous concevrez aisément que le fait de vous envoyer au visage ou de vous faire une incommensurable liste sur toutes les caractéristiques ultra passionnantes de mon existence sur cette Terre, dans le but faussement dissimulé de dresser ma propre éloge me tente aussi peu. Ce que je suis, ce que je fais, comment je le fais, tout cela je laisse à votre bon soin d'en établir le jugement.
Mais bon comme l'expression "le coeur sur la main" fut créée spécialement pour mon humble personne, je ferai une exceptionnelle concession en vous dévoilant quelques traits de mon JE.
Fille-17ans-Paris.

Après tout, le reste vous sera-t-il vraiment utile?