dimanche 22 juin 2008

(Après promis j'arête...)

vendredi 18 avril 2008

Alors que tout le monde proclame Rois les Last Shadow Puppets, moi, il me sied de déclarer Empereurs les Hoosiers.


Raw Power# Iggy & the Stooges
La côte. Avec son inclinaison quasi verticale elle semble nous narguer, presque nous défier. Dans une pensée digne des travaux d'Hercule, nous prenons notre courage, nos mollets et notre "désir culturel" à deux poignées de mains gigantesques, et gravissons héroïquement cet Everest parisiennement bitumineux. Enfin, nous entr'apercevons l'enseigne "Chappe". Gallerie Chappe.
Un coup d'oeil souadin et impatient à travers la vitrine m'impose une vision intriguante. Ce jeune homme, là debout à côté de cette jeune fille, ne serait il pas...? Non, un mirage du soleil plus qu'ambiant!
Mais pourtant... Fichtre! Je jurerai...
Le seuil est franchit, j'observe, je dévisage, méprisant au passage un nombre conséquent de principes inculqués par ma génitrice au prix de labeur, le doute se dissipe... Mais le voilà qui s'en va, suivant la meme route que mon doute.
Une certitude m'aggripe alors: il s'agissait bien du batteur des BB Brunes. A trois mètres de moi et d'Elle.
Enfin, comme diriez vous dans le langage vulgaire: Tant pis! La vie continue...
Me ressaisissant, mon environnement proche m'apparait de nouveau, et le souvenir de l'exposition me revient. L'expo? Quelle expo?
L'exposition de Pete Doherty, pardi! "ART OF ALBION"
Vous savez ce petit anglais, plus proche de Joe Dalton que de Dorian Gray en ce moment il est vrai, ce petit anglais, ce poète.
"Chaque toile est un moyen d'expression" pourrait être le mot d'ordre de son travail. Hormis les seringues usagées et autres références (hautement explicites) à Mlle Moss, les oeuvres semblent chacunes, par des moyens différents, exprimés une once, une gouttelette de cet esprit torturé.
N'écoutant ni les Libertines, ni les Babyshambles et ayant eu une certaine tendance à classer M. Doherty parmis la nouvelle génération de clochards n'ayant absolument rien compris à la vie jusqu'à un certain temps, son univers m'apparait encore trop lointain pour pouvoir le saisir dans la paume de ma main et l'observer à la loupe. Cependant, cet être semblant sortir de nul part avec ses grands yeux écarquillés, donne l'apparence d'un besoin de justification vis à vis de la société.
Pourquoi tant de non compréhension, que se soit dans un sens ou dans l'autre?
Cette question enveloppa mon esprit au sortir de la Gallerie et une seule explication semble y convenir: être à part, peinant à trouver sa place, loin de tous ces carcans sociétaires si étouffant...
Pete Doherty, petit alien bohème des temps modernes...

dimanche 23 mars 2008

Work It Harder Make It Better Do It Faster, Makes Us stronger

Chanson pour...

Se réveiller le matin: "Sunday Morning" Velvet Underground
S'endormir: "Champagne Supernova" Oasis ; "First Day of My Life" Bright Eyes
Marcher dans la rue, façon "je suis le roi du monde": "Real Wild Child" Iggy Pop
Faire une révolution: "Volunteer" Jefferson Airplane; "White Riot"& "London Calling" The Clash;
Etre nostalgique des années 90: "Harder, Better, Faster, Stronger" Daft Punk
Se donner du courage avant un examen: "Heroes" David Bowie
Se défouler un bon moment: "Pump It Up" Elvis Costello & the Attractions
Prendre sa guitare et chantonner dans les champs en plein été: "Friend of the Devil" Grateful Dead
Rentrer dans tous les meubles autour de soi en imitant le musicien et sa guitare: "Rock and Roll" Led Zeppelin
Ne plus avoir de voix: "Long Tall Sally" Little Richard/ The Beatles (cover)
Pleurer: "Hallelujah" Rufus Wainwright
Sourire bêtement, avoir l'air heureux: "Season in the sun" Pearls before swine
Se faire entendre: "Blitzkrieg Bop" The Ramones; "Gimme Shelter" Rolling Stones
Chanter sous la douche:" There is a Light that never goes out" The Smiths

(article à compléter mais je voulais deja vous soumettre le début...)

dimanche 24 février 2008

Pourriez vous faire taire ce silence, s'il vous plait?

on ne nous dit pas tout. {click}
"Est ce une révolte?

Non sire, c'est une révolution."

Mes très chers amis, virtuels certes, mes amis tout de meme. Si vous saviez... Non. Si vous ne faisiez qu'imaginer le millième de la once de stupeur qui m'envahit lorsque je reçu le mail de ma (merveilleuse) Safsaf. Mail fatal car introduit de la sorte: "Sarah serait-elle morte?".

Effroi et consternation.

Un rapide coup d'oeil de vérification confirme mes pires craintes: je n'ai pas écris un seul article de toutes mes vacances. Inventons le crime d'abandon blogien. La peine de mort, au minimum.

Mais rattrapons le temps perdu. Après tout, la vie est aussi faite de retrouvailles.

Selon certaines rumeurs, les Strokes, nos dieux New-yorkais au doigts de fée clochette, et contrairement à tout ce que l'on pourrait éventuellement, dans un moment de doute passager très douteux penser ou imaginer, le quinquet n'aurait pas passer l'arme à gauche. Non. Je pense alors que le moment est venu pour nous de passer à l'action. Je me propose donc pour commencer ce que l'on pourrait vulgairement appelé une "pétition" en faveur du nouvel album, d'un nouvel EP, d'une nouvelle chanson, de N'IMPORTE QUOI.

Mais nous voulons du Julian.

Je retrouve mes élan groupistiques, si passionnés il y a quelques temps de cela, mais si éteints depuis un certain moment.

L'année 2008 promet. On nous annonce des albums en voulez vous en voilà. Que demande le peuple? Du temps pour les écouter peut etre. M'enfin. Moi je dis ça mais je dis rien...

Mon article devrait avoir honte de lui meme.

Il est temps pour moi de savoir m'arreter. Le nouvel épisode de Skins m'attend. Vous comprenez donc la nécessité qui s'impose à moi.

Je vous souhaite bien du bonheur.

Qu'il se supprime tout seul. Tiens.

mercredi 20 février 2008

Mouchoirs tchécoslovaques et boules de gomme.

Dimanche matin. Neuf heures tapantes. Mon réveil psychologiquement interne se met en route, remuant Ciel et Terre, tel une fanfare de quatorze juillet particulièrement en forme. Mes paupières faisant preuve d'une résistance digne des anti-nazis de 45, j'attrape, dans un effort me rapprochant dangereusement du trépas, mon dieu sacré L' Ipod, qui me nargue, lui qui n'a et n'aura jamais besoin de sommeil. Après quelques roulements de molette désormais mythiques, le "Sunday Morning" du Velvet Underground titille mes tympans, sous le sussurement de Lou Reed. Emergant petit à petit dans le monde matériel, le réel, je saute quelques décennies et tombe sur l'étoile filante Oasisienne, la Champagne Supernova liamesque. Après moultes et moultes péripéties digne des guerres seigneuriales de ce temps très moderne qu'est le Moyen Age, me voici maintenant contemplant les liliputiennes explosions des bulles du liquide blanchâtre que je suis sensée ingurgiter pour le bien être de mes os, selon la publicité. Ma mère rôde, son oeil inquisiteur aux aguêts, puis saisi, dans un geste d'une grace à faire envie au plus classique des danseuses classiques, sa nano radio un tantinet poussiéreuse, plus proche du bon vieux TSF que du Hi-Fi. Marvin Gaye groove et swing d'un ton peu chrétien, totalement emporté par le Sexual Healing. Des épaules roulent, des doigts claquent, des lèvres marmonnent et je sens ma génitrice au seuil de nous exécuter un triple salto arrière suivi d'une pirouette triple en dedans avec roue écart.
Dans un désir quelque peu justifié de me séparer de l'homme de Néanderthal sommeillant en moi, j'embraye avec le traditionnel "je-me-jette-de-l'eau-dessus", l'Odyssée du Rock sur Ouifm faisant vibrer les murs salledebainiers. Ma voix se libère de toutes contraintes, fait concurrence à de dignes sopranos et autres mezzo, le verre est sur le point de se briser. The Beatles, Chuck Berry et autres Clash m'émerveillent, et passent sur les ondes sonores.
A présent propre et rassasiée, seul mon esprit demeure faible et esseulé. Mais les vecteurs accélération et autres logarithmes néperiens ne veillent jamais très loin. L'album de Régina Spektor enfoncé dans les conduits auditifs, tout me semble plus simple et clair. Mystère. Et boule de gomme.
Et c'est ainsi que les journées se ressemblent et se suivent, partageant cependant la meme particularité: cette omniprésence musicale, quasi indélébile.
Où que je sois, quoique je fasse, elle est toujours là, rythmant chaque instant, chaque milliseconde, et se déroulant à l'infini.
Je crois qu'est venu pour moi le temps de ne plus me voiler la face:

Bonjour à tous je m'appelle Sarah. Et... euh... bah en fait je suis accro à la musique.

vendredi 8 février 2008

De bizarre je n'en ai que l'air.

Et puis un jour, ils m'achèveront. [click]

Still Ill_ The Smiths #
There is a light that never goes out_ The Smiths #
On my shoulders_ The Do #
Rock the Casbah_ The Clash #
She's Electric_ Oasis #
Hung in a bad place_ Oasis #
Après moi_ Régina Spektor #
Gimme Shelter_ The Rolling Stones #
Lover I don't have to Love_ Bright Eyes #


J'avais bien dit que je parlerai musique...

mardi 22 janvier 2008

A nosotros, nos gustan mucho los Arctices Monkeyses




Je suis triste, mes amis. Je suis triste.
Si une once de bravoure en plus daignerait m'habiter, je dirai meme plus que je suis très triste.
Ce matin, j'ai appris que Heath Ledger était mort.
Et cela me rend triste.
"Le secret de Brokeback Mountain" atteignant des sommets everestiens dans mon estime, occupant une place quasi imbattable dans mon esprit de classement, comment continuer à regarder à présent ce chef d'oeuvre sans verser une larme?
Et ce Morissey là qui ne cesse de dire que "Heaven knows I'm miserable now" assortit à toute une panoplies d'autres affirmations toutes aussi revigorantes les unes des autres. ("I never never want to go home Because I haven't got one Anymore" Et le canal St Martin, tu connais?)
Juste Ciel!
Il m'useront jusqu'à la moelle.
Cela peut d'ailleurs excuser mon manque chronique d'inspiration et de temps par la meme occasion en matière d'écriture d'article sur ce blog. Attention, ne nous m'éprenons pas: je l'adore et c'est un élan affectif quasi sur-humain qui m'anime à chaque visite.
Cependant... Cependant, je crierai toujours haut et fort que vingt quatre petites heures dans une journée sont amplement insuffisantes et que trente conviendraient autrement mieux. Bah oui, suite à un calcul digne des meilleures classes de MPSI, au bas mot, trente heures seraient nécessaire à ma petite personne pour faire tout ce qu'elle a à faire. Life is so cruel, isn't it?
D'ailleurs ce sujet me semble tellement passionnant que je vais vous laisser méditer dessus en toute tranquilité.
Ma présence ne s'avère donc plus nécessaire. (car il était clair qu'elle l'était précedemment).
Il est temps pour moi de m'éclipser.
En espérant ne pas avoir complétement plombé votre capital de bonne humeur hebdomadaire,
je vous souhaite une bonne soirée.

Bien à vous
Sarah

samedi 5 janvier 2008

I hope I will die before get old...

"Cause I love you, baby, How I love you, darling,
How I love you, baby, How I love you, girl, little girl.
But baby, Since I've Been Loving You. I'm about to lose my worried mind"
Oh que oui. "Since I've been loving you", authentique et universel complainte de l'amoureux éperdu tentant de reconquérir sa belle destinée, sept minutes animées d'une insoutenable force sentimentale vous attrapant au collet tel un vulgaire chiffon, vous crachant au visage toute son amertume, toute sa mélancolie puis vous abandonnant là sur le bas coté de la route, esseulé, perdu, triste.
Mais à peine avez vous le temps de reprendre vos esprit qu'il vous faut enchainer avec "Out On the Tiles", bourrasque guitaresque savoureusement agencée par Jimmy Page.
Oui Jimmy Page. Oui Led Zeppelin. Oui Led Zeppelin III.
Nous sommes ici à des années-lumières des solos de guitares endiablés, survoltés du II et du IV. Le Whole Lotta Love n'est plus, le Rock'n'roll n'est encore que chimérique.
Doux Jesus, que de temps il m'aura fallu pour comprendre le génie de cet opus.
Véritable bande son de ce qui semblerait être une tragédie grecque, ces dix chansons ruissellent d'une certaine mélancolie, distillée goutte par goutte dans chacune des notes, des mots excultés par Robert Plant. Il est nécessaire de saisir ce coté obscur de l'album, pour l'affronter et ne pas se laisser submerger par lui tant il est conséquent, tant il nous aspire avec lui. Tornade éparpillée et éparpillante, annoncée d'emblée par le rythme lancinant d' Immigrant Song, elle ne cesse de nous bousculer.
C'est pour cela qu'il faut l'écouter, l'écouter, le réecouter, l'écouter encore, pour saisir dans la paume de sa main ce petit bout de génie.
Grands Dieux! que j'aurai aimé assister au concert de reformation du groupe.
Enfer et....
Damnation.

jeudi 3 janvier 2008

Bigmouth strikes again




Avant de commencer pour la nième fois un de mes longs, soporifiques et pompeux discours dont je détiends le secret, il me semble nécessaire de mettre en avant tout le caractère spectaculaire qui réside dans le fait quelque peu exceptionnel dont mon JE est l'objet en ce moment, en d'autres termes "écrire". En effet, en ces temps de liberté et de festivités ambiantes, la tendance naturelle nous pousse à nous complaire dans un état quasi végétatif assortit d'une inactivité active. Il semblerait que sans aucun doute j'appartiens au genre naturel.
C'est donc au prix d'un effort herculéen que mon enveloppe corporelle a daigné s'évacuer, d'une manière légèrement avachissante je le reconnais, de sa tanière litiale afin de se dégourdire les doigts sur les petites touches noires.
Me voici, me voilà donc. Racontons alors notre existence quotidienne.
Plongée en pleine période Smithienne depuis trois semaines environ, quelle ne fut pas ma joie de voir "The Queen is Dead" à sept petits écus dans le temple sacro-saint Fnacial. Je vais donc entamer un long effort mentale, puis physico-physiologique afin de préparer mon JE à émerger dans le monde vivant, où il y a du monde, et pénétrer dans les empires capitalistes surchauffés où déambulent inlassablement toute la crème de la population environnante.
Il va sans dire que cette péripétie ulyssienne entamera quelque peu mes capacités mentales, dejà défectueuses, étant facilement sujette à ce que l'on appelle vulguairement "traumatisme".
Il faudra donc faire preuve de patience mes amis vis à vis de ma personne, si dans les temps futurs il m'arrivera de "délirer" ou de dire des choses totalement propos hors de.
"Sweetness, sweetness
I was only joking
When I said
I'd like to smash every tooth
In your head"

Sur ce je vous souhaite à tous une excellente soirée.
Portez vous bien.
Sarah

mercredi 2 janvier 2008


Eh oui. Je dois avouer que, le temps passant, l'idée que ma catégorie socioprofessionnelle ne se résume qu'à "irréductible du blog" commence à se fortifier de manière quelque peu inquiétante. Quelques temps seulement après la fin, la fermeture, le renoncement ô combien douloureux de mon ancien, l'ouverture d'un nouveau, puis la déception brutale mais efficace de skymachin comme nous aimons à l'appeler, après toutes ces péripéties d'un rocambolesque inédit, me voici de nouveau en train de tapoter sur mon clavier, divaguant sur tout et rien.
Il est vrai que si je suivais tel un mouton bien gentillet toutes les conventions de notre magnifique société, il me semblerait évident qu'une présentation s'impose sur le très important premier article. Mais les gens de mon entourage proche, me connaissant jusqu'au bout des doigts, vous le diront sans hésitation aucune: je suis habitée d'un esprit infiniment rebelle et très franchement Che Guevara à coté c'est un pur adepte de notre société de consommation, commençant déjà à faire sa liste pour les futurs soldes, qui sont maintenant, ô joie!, plus qu'imminents. Ainsi vous concevrez aisément que le fait de vous envoyer au visage ou de vous faire une incommensurable liste sur toutes les caractéristiques ultra passionnantes de mon existence sur cette Terre, dans le but faussement dissimulé de dresser ma propre éloge me tente aussi peu. Ce que je suis, ce que je fais, comment je le fais, tout cela je laisse à votre bon soin d'en établir le jugement.
Mais bon comme l'expression "le coeur sur la main" fut créée spécialement pour mon humble personne, je ferai une exceptionnelle concession en vous dévoilant quelques traits de mon JE.
Fille-17ans-Paris.

Après tout, le reste vous sera-t-il vraiment utile?